Addis Ababa, Ethiopia & the Horn of Africa in Ancient Photography & Maps ⎢ Addis-Abeba, l'Éthiopie & la Corne de l'Afrique dans la photo et les cartes anciennes

Catégorie : Ethiopie Page 2 of 3

La paysage d’Addis Abäba change… L’urbanisation va bon train.
C’est aussi un nouveau patrimoine qui se dessine.
La Chine équipe la capitale éthiopienne d’un LRT (Light Rail Transit).

http://www.africantrain.org/un-tramway-nomme-addis

La tribu éthiopienne Konso célèbre son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco


Tambours et chants résonnent entre les collines. La tribu éthiopienne Konso, femmes flamboyantes dans leurs jupes oranges, hommes couverts de masques en peau de vache et plumes blanches, fêtent l’inscription de leur paysage culturel au patrimoine mondial de l’Unesco.

En ce jour de célébration, des centaines de Konso ont investi les rues de leur désormais célèbre ville, située à quelque 600 km au sud-ouest de la capitale éthiopienne Addis Abeba.

Situé sur les hauts plateaux d’Ethiopie, le paysage culturel du pays Konso, a été choisi l’an dernier par l’Unesco, mais n’a officiellement rejoint la liste du patrimoine mondial que cette année.

L’Unesco a distingué ce site aride de 55 km², ses terrasses en pierre et ses fortifications, parce qu’il « constitue un exemple spectaculaire d’une tradition culturelle vivante » vieille de plus de 400 ans et qu’on y trouve des statues de bois anthropomorphiques qui constituent « un témoignage exceptionnel et vivant de traditions funéraires sur le point de disparaître ».

L’inscription du paysage Konso au patrimoine mondial fait de l’Ethiopie le pays d’Afrique au plus grand nombre de sites protégés. Les églises de Lalibela, haut lieu du christianisme orthodoxe éthiopien, ou encore les stèles d’Axoum font parties des autres trésors du pays reconnus par l’organisation onusienne.

Dans un pays en rapide développement, l’entrée de Konso dans le patrimoine mondial devrait lui permettre de protéger sa culture ancestrale.

La région est « une zone de mondialisation (…) et Konso ne fait pas exception », reconnaît Yonas Desta, directeur général de l’autorité de recherche et de conservation de l’héritage culturel, une branche du ministère éthiopien de la Culture.

« Comment l’urbanisation peut se conjuguer avec les valeurs essentielles Konso, c’est précisément ce que nous devons soigneusement comprendre et gérer », poursuit-il.

Pilleurs de tombes

Konso, une ville de quelque 300 000 habitants, où le bétail obstrue encore souvent les rues étroites, est le premier site éthiopien classé à l’Unesco pour son paysage.

Pour Dinote Kusia Shankere, un responsable culturel de Konso, le classement est «merveilleux» car il va permettre de maintenir en vie les traditions.

« La plupart des jeunes gens oublient leur culture (…) jusqu’à maintenant, rien n’a été écrit sur la culture Konso », dit-il, posté devant le musée de la ville ouvert il y a deux ans et demi grâce à un financement français.

Le musée contribue avant tout à la préservation des Waka, stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso et longtemps la proie facile de trafiquants et pilleurs de tombes.

De l’inscription au patrimoine de l’Unesco, l’Ethiopie attend aussi un coup de fouet au tourisme. Le secteur a été mis à mal en début d’année par l’attaque meurtrière d’un groupe de touristes européens en territoire Afar, dans le nord-est du pays à la frontière avec l’Erythrée.

Le tourisme est essentiel pour l’économie éthiopienne – il a rapporté quelque 195 millions d’euros au pays ces six derniers mois. Et la population Konso espère aussi que le nouveau statut du site amènera des visiteurs pour dynamiser l’emploi local.

« D’un côté nous gagnons en visibilité dans le monde, et de l’autre, pour la population locale, il y a des revenus », commente Kushabo Kalale, un habitant. « C’est une chance exceptionnelle d’être reconnu pour notre culture ».

Libération, 12 juin 2012

Les Zar, cultes de possession en Ethiopie

Sur bases d’observations faites durant mon séjour en Ethiopie dans les années quatre-vingt-dix, confrontées à la littérature ethnologique et après les avoir laissé dormir pendant dix ans, j’ai finalisé mon artcile sur les rituels de possession par les « Zar » il y a deux ans. Après du retard éditorial, le voici publié (mai 2012) :

 
http://www.editionslescahiers.fr/

Africa in Jerusalem – The Ethiopian Church

La présence pluriséculaire de l’Eglise éthiopienne, dite orthodoxe ou copte, à Jérusalem.

https://tseday.wordpress.com/2008/09/08/africa-in-jerusalem-the-ethiopian-church/

Deir es-Sultan (Jérusalem)

J’ai toujours voulu écrire…

J’ai toujours voulu écrire…
Depuis trente ans, j’ai rédigé poèmes, nouvelles, reportages, souvenirs de voyage, essais et quelques ébauches de monographies dont certaines plutôt avancées. J’ai bien publié des articles, scientifiques ou reportages, mais sans grande satisfaction.

Si j’ai depuis (presque) toujours voulu écrire, il m’a fallu tout ce temps pour trouver quelque chose à dire et une méthode de travail. Depuis longtemps, je savais sur quoi je voulais écrire. Mais pour en dire quoi ?

J’ai maintenant trouvé la réponse à cette question et m’y consacre.

Mon article sur le culte de possession des Zar (Ethiopie) dans les Cahiers Michel Leiris (n°3, 2011) devrait sortir de presse dans le courant de septembre. C’est la reprise de ce travail, commencé en Ethiopie et resté en léthargie, qui m’a fait me rendre compte de l’évidence: c’est cela que j’aime faire et sans doute aussi que je fais le moins mal. Etudier, rechercher, synthétiser et présenter.

Depuis le printemps, je me suis attelé à mon manuscrit qui devrait s’achever avec l’automne.
Sa publication? Advienne que pourra ! Mais je sais déjà ce que j’écrirai ensuite…

MAUVAISE LECTURE à ne pas recommander

Tristan Savin
Le goût de l’Abyssinie, Mercure de France

Le choix des auteurs et des extraits est matière de goût. On peut regretter ou se réjouir de ces choix subjectifs et ce n’est pas l’objet de ma critique.
Personnellement, j’eus préféré plus d’Abyssinie et moins de Djibouti !
Quelques auteurs et pages majeurs ont de ce fait été oubliés.

En revanche, on ne peut qu’être amèrement déçu des inexactitudes nombreuses constellant les notes explicatives ou commentaires contextuels.
Par exemple:
– p.50: Gondar ne se trouve ni sur les hauteurs du Semien, ni surplombant le lac Tana.
– p.59: le couronnement de l’empereur eut lieu en 1935 (pas 1940).
– p.103: « abul », « reja » et « baraka » n’existent pas dans la cérémonie éthiopienne du café (par ailleurs très mal décrite) et pas non plus dans ma langue amharique.
Les exemples sont très nombreux, de même que dans le glossaire (pp.129-130). Par exemple: POUNT n’est pas un pays biblique mais la désignation dans les sources égyptiennes de la Corne d’Afrique, RAS ne se traduit pas par chef, seigneur mais par Duc; Timkat n’est pas une cérémonie de bénédiction en Ethiopie mais la commémoration du baptême du Christ dans le Jourdain et correspond donc à l’Epiphanie paléochrétienne.

Castel prépare sa première vendange en Ethiopie

http://www.vitisphere.com/index.php?mode=breve&id_breve=58383

http://www.groupe-castel.com/

Région de l’Omo (Ethiopie) : situation environnementale et humanitaire

Les terres tribales des pasteurs de la région de l’Omo vendues a des sociétés étrangères pour la production de biocarburants: une situation environnementale et humaine catastrophique.
Abondance de productions à destination de la production de biocarburants alors que la famine sévit sur la Corne de l’Afrique.
Des sociétés indiennes, chinoises et aussi européennes louent et achètent ces terres.
Serait-ce la raison d’une mobilisation tardive contre cette famine pourtant annoncée depuis des mois?

http://www.20minutes.fr/article/762426/ethiopie-terres-cultivables-vendues-produire-agro-carburants-

http://www.infosud.org/spip.php?article9752

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/famine-en-afrique-berlin-pointe-la-responsabilite-chinoise-6609117.html

Sur un marché hamar (région de l’Omo, Ethiopie) – photo Serge DEWEL

Ethiopia’s Golden Years

Un roman en Ethiopie

« Où en est la nuit? » de Jean Hatzfeld (Gallimard)
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Litterature/p-7173-critique-Jean-Hatzfeld-Ou-en-est-la-nuit-.htm?id_critique=477

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