Addis Ababa, Ethiopia & the Horn of Africa in Ancient Photography & Maps ⎢ Addis-Abeba, l'Éthiopie & la Corne de l'Afrique dans la photo et les cartes anciennes

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Elizabeth II, citoyenne d’honneur d’Addis Ababa

La « nouvelle » municipalité (mazzägaǧa bet) d’Addis Ababa, conçue par l’architecte Arturo Mezzedimi, représente un des principaux marqueurs du paysage urbain de la ville. Achevé en 1964, l’hôtel de ville d’Addis Ababa fut inauguré le 5 février 1965 par l’empereur Haylä-Sellase accompagné de la reine Elizabeth II, alors en voyage officiel en Ethiopie.

A cette occasion, la citoyenneté d’honneur de la ville fut accordée à la souveraine britannique.

Cette visite officielle à Addis Ababa fut à l’origine de la construction de l’aile septentrionale du palais du Jubilé, résidence de l’empereur, afin d’héberger la reine et sa suite. C’est depuis lors que le palais du Jubilé offre une structure d’apparence symétrique en façade. La chambre occupée par la reine est toujours dénommée (Queen’s room »).

Sa Majesté Elizabeth II, suivie du prince Philippe, rend hommage aux combattants de la Libération (1941). Addis Ababa (Arat Kilo), monument de la Libération (février 1965).
Palais du Jubilé (Addis Ababa, 1955). A droite du portail, l’aile ajoutée à l’occasion de la visite officielle d’Elizabeth II en 1965.
Municipalité d’Addis Ababa (1964)

PHOTOGRAPHIE & CARTOGRAPHIE : deux blogs au sujet de la Corne de l’Afrique

Deux blogs au sujet de la Corne de l’Afrique :

https://historyofcartography.blog/

https://ethiopiaphotography.blog/

Josef Steinlehner en Éthiopie (1ère partie)

Comme Erich Wasem l’affirme dans son ouvrage, sans précision de jour et de lieu, le site de la DNB (Deutschen Nationalbibliothek) indique 1926 comme date de mort de Josef Steinlehner (ici). Cependant, nous savons que ce n’est pas le cas, car j’ai déjà indiqué son séjour éthiopien dans un billet précédent. Le photographe fut actif en Ethiopie à partir de 1927.

L’activité éthiopienne de Steinlehner n’est, par ailleurs, pas une découverte. Plusieurs de ses photographies (sans toutefois être datées) ont été publiées, en particulier dans l’ouvrage d’Alfred von Roth-Rösthof (Leipzig, 1930) Ba Menelik. Erlebnisse mit abessinischen Pflanzern, Jägern, Fürsten und Goldsuchern.

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L’ancienne municipalité d’Addis Abäba devenue le commissariat central de police (photo de Steinlehner, v. 1927, coll. privée)

Le site de l’Anglo-Ethiopian Society, société savante britannique, publie sur son site plusieurs photos du couronnement impérial de 1930, dont sept d’entre elles sont créditées à Josef Steinlehner.

Le site de la Deutsche Fotothek (ici) possède dix-huit photographies de Steinlehner, datées des années 1927 à 1932. Elles ont toutes été prises en Éthiopie.

Ceci établit indiscutablement la présence de Josef Steinlehner en Ethiopie, aux alentours de 1930 et, selon toute vraissemblance de 1927 à 1932. Dans un prochain billet, je pubierai un échantillon de son travail éthiopien.

Josef Steinlehner en Afrique de l’Est

A la suite d’un premier article consacré à Steinlehner, voici quelques précisions supplémentaires concernant son parcours africain, avant de se rendre en Éthiopie.

La principale évidence du passage de Josef Steinlehner en Afrique de l’Est sont deux photos publiées dans le recueil de photographies de Peter Landow Nature et Civilisation. La femme (Berlin, 1925; édité en allemand, en français et en anglais). Dans l’ensemble du portfolio, deux photographies d’une jeune femme reproduites sont attribuées à Steinlehner et situées au Kenya.

Par ailleurs, un vendeur de Stuttgart propose actuellement plusieurs photographies en vente sur internet, toutes présentant un récurrence des personnages et des lieux avec celles de l’ouvrage de Landow créditées à Steinlehner. Dans cette série en vente, était aussi inclus un tirage de la photographie de la jeune fille à la rivière du recueil de Landow. Toutes les photographies de cette série du vendeur de Stuttgart portent une étiquette manuscrite avec l’inscription Deutsch-Ostafrika (Tanzanie avant 1918).

Extrait de LANDOW Peter (1925) Natur und Kultur. Daß Weib.

Une des photographies mises en vente sur internet par un marchand de Stuttgart et qui est l’œuvre de Steinlehner selon toute vraissemblance.

La seconde photo de Steinlehner publiée par Landow, dans don recueil de 1925, montre une jeune femme en pagne adossée à une habitation en fibres végétales. Il semble s’agir du même modèle. Dans le lot de photos-cartes de Steinlehner que j’ai acquis en 2015, figure un tirage au format carte postale de la même photographie. Celle-ci ne comporte aucune inscription ou mention au dos, comme trente-cinq items de ce lot. Je reparlerai de ce lot dans de prochains articles, consacrés à Steinlehner en Éthiopie.

 

STEINLEHNER in Landow 1925 -3

Extrait de LANDOW Peter (1925) Natur und Kultur. Daß Weib.

Josef Steinlehner, un photographe majeur

Le photographe allemand Josef Steinlehner est reconnu parmi les pionniers de la maxi-carte. Il a voyagé pendant le premier quart du XXe siècle dans les Balkans, en Méditerranée orientale et au Proche-Orient et dans la région de Mer Rouge. Il pourrait aussi avoir voyagé au Kenya et en Deutsch-Ostafrika, ce qui reste à confirmer. Il est né le 12 octobre 1881 à Pfeffenhause (Basse-Bavière) et la dernière mention le concernant remonterait à 1932, à Djibouti (selon Deutsche Fotothek).

Comme en témoignent les nombreux échantillons de son travail, Steinlehner était un photographe talentueux, mais il n’existe cependant que peu d’informations disponibles à son sujet. Un recherche sur internet permet un bref inventaire de quelques unes de ses cartes postales sur les sites majeurs de vente en ligne et quelques lignes sur le site de la Deutsche Fotothek.

Erich Wasem a publié un court ouvrage agréablement illustré, Durch den Orient als freier Mensch. Die Maximimkarten des Afrika-Reisenden Josef Steinlehner (Herbert Utz Verlag, 2009). Ne citant malheureusement pas ses sources, cet ouvrage demeure néanmoins la seule référence référence disponible sur Steinlehner. Selon Wasem, Steinlehner aurait effectué quatre voyages en Afrique, le premier en 1909 et le quatrième en 1926, après lequel on perdrait sa trace selon lui.

Nous pouvons cependant affirmer que Josef Steinlehner fut actif en Éthiopie, à Addis Abäba en particulier, de 1927 à 1930. J’ai acquis un important stock de photo-cartes couvrant ces années et, surtout, illustrant l’histoire de la capitale éthiopienne au cours des dernières années de la décennie 1920.

 

Carte postale estampillée ‘J.St’ et portant un de ses cachets d’identification de ses cartes postales ; affranchie à Scutari/Üsküdar (date illisble) – coll. privée ; d’autres cartes avec un affranchissement similaires sont datées de 1925.

 

 

 

JOURNEE D’ETUDES ETHIOPIENNES 16/05/2014

L’Ethiopie dans le regard des autres

Vendredi 16 mai 2014 de 9h00 à 17h00
INALCO Auditorium : 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris













photo Serge DEWEL


PROGRAMME

9h00 – 9h25 Accueil

9h30 – 9h40
Présentation de la journée par Delombera NEGGA (INALCO, PLIDAM)

Président de séance : Ursula BAUMGARDT

9h45 – 10h15
Bairu TAFLA (PU – Hamburg Universität – Germany)
From Parzival to Maskal (1215-2003): A Survey of Historic Ethiopia’s
Reflections in German Literature

10h20 – 10h50
Jean-Charles DUCENE (DR – EPHE – Paris)
Une vision ottomane de l’Ethiopie : la mission de Sadık ül-Müeyyed al-‘Azm auprès de Menelik II en 1904

10h55 – 11h25
Basma ZEROUALI (MC – École française d’Athènes)
Deux Grecs de Smyrne « aux royaumes de Ménélik »

11h30 – 11h45 Pause-café

Président de séance : Benjamin VOLFF

11h50 – 12h20
Josef SCHOVANEC (Chercheur – EHESS – Paris)
L’Ethiopie vue depuis la Perse : des contacts commerciaux à un imaginaire partagé, aperçu de plus de vingt siècles de littérature

12h25 – 12h55
Robert ZIAVOULA (PU – INALCO, CESSMA)
Territoire et regards d’assignation

13h – 14h Pause déjeuner

Président de séance : Delombera NEGGA

14h10 – 14h40
Beseat KIFLÉ SÉLASSIÉ (Ancien directeur du FFIPC/UNESCO)
L’Ethiopie au regard du panafricanisme et de la renaissance africaine : à la lumière de la pensée d’Aimé Césaire

14h45 – 15h15
Boris ADJEMIAN (Conservateur de la bibliothèque Nubar, CEMAF – Paris)
Des représentations des étrangers en Éthiopie aux représentations de l’Éthiopie dans la mémoire d’une immigration étrangère : le cas des Arméniens du XIXe au XXe siècle

15h20 – 15h30 Pause-café

Président de séance : Basma ZEROUALI

15h35 – 16h05
Serge DEWEL (Doctorant – EA CREE – INALCO – Paris)
Une tentative belge de colonisation en Ethiopie : le voyage du consul-général Blondeel (1840-1842)

16h10 – 16h40
Estelle SOHIER (historienne, Université de Genève)
Jeux de miroir : lecture et usage des médias étrangers par la royauté éthiopienne de Menilek II à Haylä Sellasé (1880-1936)

16h45 – 17h15 Discussions

17h20 – 17h30
Benjamin VOLFF (Historien – CESSMA – INALCO)
Bilan de la journée – Clôture

Manifestation scientifique subventionnée par le CS de l’INALCO

Conférence internationale des études éthiopiennes (ICES) : 2015

Le Department of African Languages and Cultures de l’université de Varsovie organisera la 19ème conférence internationale des études éthiopiennes (ICES), du 24 au 28 août 2015.

Informations et mises à jours sur:
http://wwhttp://www.ices19.uw.edu.pl/w.ices19.uw.edu.pl/

Photo Serge DEWEL


Exposition d’anthropologie au Musée du Quai Branly

La Fabrique des Images 


Après Qu’est-ce qu’un corps ? et Planète métisse, la 3e grande exposition d’anthropologie du musée du quai Branly propose au public de découvrir une « fabrique des images » qui touche les 5 continents. Avec 160 oeuvres et objets, elle invite à un décryptage des grandes productions artistiques et matérielles de l’Humanité pour révéler ce qui ne se voit pas d’emblée dans une image.

Cette compréhension des images se fonde sur 4 grands modèles iconologiques créés par l’Homme, au-delà de tout classement géographique ou chronologique, que ce soit en Afrique, dans l’Europe des XVe- XVIe siècles, dans les Amériques des Indiens d’Amazonie ou des Inuit d’Alaska, jusque dans l’Australie des Aborigènes. L’exposition dévoile ces 4 modèles – traduisant 4 grandes visions du monde – que sont le totémisme, le naturalisme, l’animisme et l’analogisme.

Avec la Fabrique des images, le visiteur découvre les différents principes de déchiffrement selon lesquels les civilisations voient le monde et en rendent compte.

Du mardi 16 février 2010 au dimanche 17 juillet 2011 
Commissariat : Philippe Descola, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS et professeur au Collège de France 

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